Premières lignes, un rendez-vous proposé par Ma Lecturothèque.
Le principe : partager avec vous les premières lignes d’un livre.
Je réponds tout de suite aux questions que vous vous posez :
- Le livre commence bien par une série de points.
- Je n’ai pas compté le nombre de points ! (On s’en doutait !!)
- Le livre est construit comme une boucle, une histoire sans fin. Le début est la suite de la fin.
« ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. mais je vais trop vite, reprenons. Nous étions dans les débuts de ce siècle, ou à la fin du précédent. Il faisait un automne sale et humide; ce jour-là d’octobre il pleuvait. Les pavés de la cour de l’hôpital brillaient dans la petite pluie grise et bleue. Un chien jaune était assis près du porche et demeurait immobile. Derrière les vitres, Kowalski l’observait depuis un moment, se disant qu’il lui enviait sa liberté, même s’il ne savait l’employer qu’à se mouiller sous la pluie et à surveiller un porche désert. »

Comme seules savent aimer les femmes, Jean-Paul Chabrier, L’Escampette Éditions, 2010.
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